On s’équipe !
Enfilez votre ciré coloré et vos plus belles bottes, munissez-vous d’un bâton de marche, de votre couteau à champignons à lame incurvée, de votre panier en osier tressé par un vannier du coin, d’un petit guide pour l’identification des champignons et c’est parti pour la cueillette !
Pas de sac en plastique car celui-ci accélèrerait le pourrissement, favoriserait la prolifération des bactéries et surtout, vos champignons pourraient s’abîmer et s’écraser. Préférez donc un panier qui soit suffisamment grand pour ne pas mélanger les différentes espèces de champignons prélevés.
On va où ?
Tout d’abord, il faut bien se renseigner sur le lieu de cueillette. Bien vérifier que vous avez l’autorisation de ramassage du propriétaire.
La cueillette est autorisée dans les forêts publiques (forêts domaniales appartenant à l’Etat) si elle reste dans le cadre d’une consommation familiale et si les prélèvements sont raisonnables (5 litres par personne et par jour maximum – sauf réglementation locale contraire). Il y a 147 forêts publiques dans notre département donc vous en trouverez forcément une non loin de votre lieu de résidence ou de vacances ! Pour plus d’information, n’hésitez pas à contacter les mairies💡
D’autre part, choisissez le lieu de votre cueillette avec soin, car les champignons absorbent les polluants auxquels ils sont exposés. Bords de route, aires industrielles et décharges mais aussi les pâturages sont donc à éviter.
Nous ne pourrions vous conseiller un lieux en particulier au risque de s’attirer les foudres des cueilleurs habitués. Les limousins sont attachés à « leurs coins ». Il faut s’aventurer, chercher, revenir bredouille, recommencer, encore et encore, jusqu’à ce que vous trouviez « votre coin à champignons », rien qu’à vous. 🍄🟫🍄🟫🍄🟫